UNIQLO semble être dans le déni, arguant que leur duvet de canard viendrait d'exploitations où les oiseaux ne seraient aucunement maltraités,( voir nos échanges si dessous).
Et même par ce biais, ces derniers seront de
toutes façons massacrés pour la consommation humaine.
Enfin, des canards élevés sans aucun manquement au minimum de bien-être que cite la marque dans son courriel, relève de l'impossible.Et même si ils ne sont pas plumés vivants ni gavés comme précisé dans leur réponse, il s'agit tout de même d'exploitations bien trop grandes pour que soient respectées ces norm normes (absence de peur, faim, soif, inconfort...).Le kapok est une excellente alternative au duvet d'oiseaux, ainsi que le plastique recyclé. La marque utilise également du duvet recyclé,nous somme alors dans l'attente de leur réponse : vont-ils cesser d'utiliser en parallèle le duvet de canard importé ? (voir nos derniers mails en fin de post, ainsi que notre réponse de ce jour).
Nous vous remercions d’avoir contacté le service client d’UNIQLO France.
Nous nous engageons à acheter des matières premières de manière responsable. Nous sommes fermement convaincus que les animaux doivent être traités et élevés selon des pratiques d'élevage éthiques, en accord avec les cinq libertés du bien-être animal : absence de faim et de soif, absence d'inconfort, absence de douleur, de blessure ou de maladie, liberté d'exprimer un comportement normal et absence de peur et de détresse.
C'est en accord avec cette conviction que nous avons établi et mis en œuvre nos directives en matière de bien-être animal, afin de stipuler les règles et les pratiques d'approvisionnement en matériaux d'origine animale.
En ce qui concerne le duvet et les plumes, nous interdisons l'approvisionnement auprès d'exploitations qui pratiquent la plumaison vivante ou le gavage. Nous nous efforçons en permanence de veiller à ce que ces règles soient respectées tout au long de notre chaîne d'approvisionnement.
N’hésitez pas à nous contacter de nouveau pour toute autre question.
Cordialement,
Paul@L'équipe UNIQLO En Ligne
stéphanie rossenu<societeantifourrure@gmail.com>
20 févr. 2023 18:05
À contact
Madame, Monsieur,
Ce que subissent les canards pour leur duvet des articles commercialisés chez Uniqlo portant le label trompeur « Responsible Down Standard »est aussi cruel qu'effroyable. Il se trouve que votre marque s'approvisionne au Vietnam où les canards sont massacrés vivants au couteau, leur cou et leurs pattes tranchées. Ces oiseaux sont ensuite plongés dans l'eau bouillante, pour la consommation de leur chair. Ces supplices sont inacceptables. Le kapok est une alternative respectueuse de l'environnement, sa fibre offre aussi de nombreux avantages : elle retient jusqu'à 80 % d'air, ce qui donne au matériau de bonnes capacités isolantes, elle est de plus hygroscopique, et présente donc des propriétés antibactériennes naturelles. Nous vous demandons, à l'instar d'un grand nombre de clientes qui nous contactent, de mettre un terme au duvet d'oiseau.
Dans l'attente de votre réponse, nous vous remercions par avance.
Merci pour votre demande ainsi que de votre intêret pour nos articles UNIQLO duvets /plumes.
UNIQLO s'engage à utiliser des matières issue des sources les plus durables et humaines. UNIQLO s'approvisionne uniquement de plumes et duvets provenant de fournisseurs éthiques et certifiés par la Norme de Duvet Responsable (Responsible Down Standard ou RDS).
Pour plus d'informations sur la façon dont RDS assure la protection des animaux, rendez-vous sur: responsibledown.org
vous pouvez aussi consulter notre page dédié au duvet:
N’hésitez pas à nous contacter de nouveau pour toute autre question.
Cordialement,
Christelle @L'équipe UNIQLO En Ligne
Chère Stéphanie,
Nous vous remercions d’avoir contacté le service client d’UNIQLO France.
Nous souhaitons vous informer que nous avons récemment lancé une initiative avec des gammes à base de duvet en recyclant 100 % du duvet et des plumes des articles usagés collectés en magasin.
Ainsi nous souhaitons protéger nos ressources, réduire le gaspillage et notre impact sur l'environnement : nous nous engageons pleinement dans les initiatives qui ciblent un avenir plus responsable et raisonné.
N’hésitez pas à nous contacter de nouveau pour toute autre question.
Cordialement,
Paul@L'équipe UNIQLO En Ligne
stéphanie rossenu<societeantifourrure@gmail.com>
11:59 (il y a 3 heures)
À UQFR
Nous vous félicitons pour cette initiative, cependant vous semblez continuer de commercialiser tout de même le duvet de canard, comptez vous en finir pour n'utiliser ensuite que ces plumes recyclées ?
UQFR Customer Care
24 mai 2023 12:43 (il y a 1 jour)
Chère Stéphanie,
Nous vous remercions d’avoir contacté le service client d’UNIQLO France.
A ce jour, nous n'avons malheureusement pas d'informations quand à la politique globale de notre marque à ce sujet.
Nous espérons toutefois que les efforts consentis montrent notre volonté de vouloir produire dans le futur des articles respectant le règne animal tout en limitant notre impact sur l'environnement.
Soyez assurée que nous passerons vos remarques aux personnes concernées et que celles-ci feront avancer le débat.
N’hésitez pas à nous contacter de nouveau pour toute autre question.
Cordialement,
Paul@L'équipe UNIQLO En Ligne
stéphanie rossenu<societeantifourrure@gmail.com>
24 mai 2023 18:45 (il y a 22 heures)
À UQFR
La seule façon de respecter les animaux est de cesser de les utiliser dans la mode.Les matières végétales sont en pleine expansion.
Nous remercions chaleureusement Marianne, et les enfants Xavier et Angie pour ce partenariat et soutien à Société Anti Fourrure ! Bravo les minis végans ! Le monde animal a tant besoin de vous.....
Pour diffusion massive : Les organisations marocaines de protection des animaux exhortent tout le monde à signer la pétition contre l'abattage des chiens. Si la pétition obtient 50 000 signatures, la question sera débattue au Parlement marocain :
Cette marque (distribuée aussi par La Canadienne) n'en a pas fini
avec l'ignominie du commerce de la fourrure animale, avec ses nombreux
modèles avec capuche en chien viverrin étiquetée fourrure de raton
laveur asiatique, renard (mais encore chien/chat domestique, lapin :
fourrure de Chine). Alors que de nombreuses marques de mode demandent
conjointement à la Commission de soutenir l'initiative citoyenne
européenne "Fur Free Europe" et d'introduire une interdiction de
l'élevage de la fourrure et de l'importation de produits à base de
fourrure d'élevage, Oakwood n'en fait pas partie
http://www.societeantifourrure.fr/2023/04/lettre-ouverte-les-marques-de-mode.html
L’impact de l’industrie de la mode sur l’environnement est considérable. Les matières premières utilisées pour la production des vêtements, comme le coton ou le cuir, nécessitent une importante empreinte hydrique et entraînent une forte consommation d’eau potable. Les traitements chimiques subis par ces matériaux polluent les sols et les eaux usées.
La fabrication des vêtements implique également un gaspillage important de ressources naturelles telles que l’énergie et les produits pétrochimiques, qui sont indispensables à tous les stades de la chaîne logistique. Par exemple, lors du transport des matières premières vers les centres industriels où elles seront transformées, puis distribuées dans différents pays.
C’est pourquoi il est primordial de choisir ses vêtements avec soin afin de limiter cet impact environnemental néfaste et de promouvoir une économie circulaire plus durable. En effet, la mode éthique se caractérise notamment par le respect des normes sociales en faveur des travailleurs grâce à ce qu’on appelle un ‘salaire vital’ décent, couplé avec un environnement sain pour eux, aussi bien sur leur lieu de travail qu’en dehors.
Les critères importants pour distinguer une mode éthique incluent aussi la transparence totale concernant leurs pratiques commerciales (production locale versus internationale) ainsi que leur bilan carbone positif (amélioration continue en termes d’utilisation efficace de l’eau).
Vers une mode éthique et responsable
Une mode éthique et responsable se doit d’être respectueuse de la biodiversité, notamment en évitant l’utilisation de matières premières animales. En effet, les produits issus des animaux (cuir, fourrure) ont un impact considérable sur l’environnement et le bien-être animal......lire la suite :
Fendi, appartenant également au groupe LVMH : l'industrie de la
fourrure est aussi cruelle que dépassée.
Il est plus que temps d'en finir : renards et visons (fourrures
que commercialisent Fendi) enfermés dans ces vils élevages, que ce
soit en Finlande, en Pologne, en Chine, où là-bas ils sont souvent
dépecés pleinement conscients par manque de moyen. Pour d'aussi
ridicules qu'inutiles sacs à main roses, etc...(voir liens ci
dessous) Le déclin de la fourrure, aussi dû au gouffre d’énergie
qu'elle engendre, devrait amener à sa fin, réclamons sans relâche
à ces couturiers d'en finir une bonne fois pour toute. Le cuir et
la laine figure de même dans la collection, demandons du cuir
végétal, en pleine expansion, comme le cuir d'ananas, (Pinatex
)fabriqué à partir de feuilles d’ananas, ressemblant beaucoup à du
cuir. Elle utilise ainsi 40 000 tonnes de feuilles qui autrement
auraient été jetés ou brûlées.Cette fabrication n'a pas besoin
d’utiliser de l’eau, des pesticides ou des fertilisants. Aucun
produit chimique n'est nécessaire pour la transformation des
fibres en tissu, pouvant être teint. Les animaux utilisés dans
l’industrie du cuir émettent près de 15 % des émissions de méthane
au monde, et ce gaz hautement inflammable produit un effet de
serre 20 fois supérieur au CO2.
Un milliard d’animaux sont abattus chaque année pour leur peau, et
toutes les parties de la peau n'étant pas exploitables, la
fabrication du cuir est un procédé textile produisant un
gigantesque, et démesuré gâchis.
Son procédé chimique de fabrication, le tannage, est aussi
extrêmement nocif et dangereux pour l’environnement. 85% est
constitué de chrome, dans les les produits chimiques utilisés,
élément est toxique pour l’homme et l’environnement.
L'industrie de la laine est porteuse de souffrances également.Les
moutons et agneaux (leur laine provient principalement
d'Australie) qui survivent seront victimes du mulesing (peau des
fesses découpée)et castrés sans anesthésie, leur tonte relève
aussi de graves blessures.Les chèvres et les lamas (Angora,
Alpaga, mohair et cachemire )élevés dans des fermes inadaptées à
leurs besoins souffrent de ces conditions et seront abattus après
usage. Le cachemire est issu du pelage de chèvre. Pour produire un
seul pull, il faut quatre animaux (pour une capuche en fourrure
animale, il faut deux renards ou chiens viverrins). Il résulte
aujourd'hui de l’élevage colossal de chèvres des menaces de
désertification importante en Asie et en Mongolie d'où provient
principalement leur laine.
Le lin (plante zéro déchet) est une bonne alternative, car c'est
un des tissus le plus écologiques (comme le chanvre, d'ailleurs
les premiers jeans étaient en chanvre) qui existent. Ces deux
plantes ne demandent pas de fertilisant ou de pesticide, et peu
d’eau est nécessaire à leur culture. Ces sont également des
matières
robustes....:http://www.societeantifourrure.fr/2022/10/alternatives-aux-matieres-animales-et.html
Photo de Four Paws élevages de renards en Finlande
Fendi (groupe LVMH): fourrure de renard,vison, cuir de veau,
d'agneau et de chèvre.Laine, cachemire et soie:
Ce site chinois regorge de fourrure de renard, de chien viverrin, de
lapin, et de vison.Réclamons la fin de la vraie fourrure, il se trouve
également de la fourrure synthétique sur ce site.Est-il acceptable de
dépecer des animaux encore conscient (renards,chiens viverrins, lapins)
après une vie de misères physiques et psychologiques dans ces sordides
élevages en Chine et en Finlande, au nom de la mode ? Et de gazer des
visons..... quant à la pollution générée par ces exploitations, où se
trouvent des centaines d'animaux (Finlande), voir des milliers (Chine),
elle n'est plus à prouver.Ces pratiques doivent mourir, réclamons
l'abolition de la fourrure animale.
Photo de Four Paws élevage de chiens viverrins.
Ce site chinois regorge de fourrure de renard, de chien viverrin, de
lapin, et de vison.Réclamons la fin de la vraie fourrure, il se trouve
également de la fourrure synthétique sur ce site.Est-il acceptable de
dépecer des animaux encore conscient (renards,chiens viverrins, lapins)
après une vie de misères physiques et psychologiques dans ces sordides
élevages en Chine et en Finlande, au nom de la mode ? Et de gazer des
visons..... quant à la pollution générée par ces exploitations, où se
trouvent des centaines d'animaux (Finlande), voir des milliers (Chine),
elle n'est plus à prouver.Ces pratiques doivent mourir, réclamons
l'abolition de la fourrure animale.
Site Etsy :fourrure de Chine et de Finlande (renards, chiens
viverrins, lapins, visons).
Louis Vuitton (groupe LVMH) n'a semble t-il toujours pas pris
conscience de l'importance d'en finir avec la fourrure animale, au lieu
de rejoindre de plus en plus de marques et créateurs ayant su faire ce
bon choix.Le cuir figure également dans la collection, ainsi que le cuir
exotique.Si un certain nombre de marques, comme celles du groupe Kering
se tournent vers le cuir végétal, peu d'argent est investi en France
c'est pourquoi il est primordial de réclamer la fin du cuir animal aux
marques, la demande doit être importante.Demandons alors à LVMH si au
moins la décision de ne plus proposer de vraie fourrure pour les
prochaines collections a été prise.Et si le cuir végétal replacera le
cuir animal.Quant au cuir exotique, les crocodiles et autres reptiles
sont dépecés conscients au couteau et ce trafic menace les populations
d'animaux sauvages car des espèces en voie d'extinction sont également
massacrées. L'industrie des peaux exotiques fait elle aussi partie comme
la fourrure et le cuir des cinq industries les plus polluantes au monde
pour les métaux lourds.Et si LVMH devenait une marque éthique, en
supprimant toutes ces matières découlant de innommables supplices
?Soyons nombreux à poser la question. (pensez au courriers postaux au siège pour plus d'impact).
Photo de Four Paws élevages de renards en Finlande.
Louis Vuitton (groupe LVMH): fourrure de renard, vison. Cuir de veau, d'agneau et de mouton.Cuir exotique (crocodile) :
24 scientifiques demandent à la Commission de mettre fin à l'élevage d'animaux à fourrure car les animaux sauvages ne peuvent pas être gardés en cage.
La révision en cours de la législation européenne sur le bien-être animal représente une occasion unique de proposer une législation visant à mettre fin à l'élevage et à la mise à mort d'animaux dans les élevages d'animaux à fourrure. Puisqu'il n'existe pas d'alternative économiquement viable au système de logement actuel basé sur des cages, l'interdiction de l'élevage d'animaux à fourrure est la seule solution acceptable pour garantir le bien-être des animaux à fourrure.
En mai 2020, la Commission européenne a adopté la stratégie de la ferme à la table, annonçant son intention de réviser la législation actuelle sur le bien-être animal afin de l'aligner sur les dernières preuves scientifiques.
En tant que scientifiques, nous applaudissons cette initiative urgente. Dans cette lettre, nous voulons nous concentrer particulièrement sur les graves problèmes de bien-être dans les élevages d'animaux à fourrure. Il ne fait aucun doute que la pratique de l'élevage d'animaux à fourrure enfreint les principes les plus fondamentaux du bien-être animal. Il n'a jamais été possible de concevoir un système d'élevage adapté aux besoins spécifiques des espèces d'animaux élevés pour leur fourrure.
Bien que les animaux à fourrure soient inclus dans la législation générale de l'UE sur le bien-être des animaux, il n'existe pas de législation européenne détaillée spécifique aux espèces fixant des normes de bien-être pour les animaux d'élevage à fourrure. Les préoccupations majeures concernant le bien-être des animaux d'élevage pour la fourrure ont déjà été signalées dans la Recommandation du Conseil de l'Europe concernant les animaux à fourrure (1999) et dans le rapport du Comité scientifique sur la santé et le bien-être des animaux (2001).
Plus de 20 ans plus tard, de nombreuses autres études scientifiques ont ajouté un poids supplémentaire au corpus substantiel de preuves démontrant que les besoins des visons, des renards, des chinchillas et des chiens viverrins ne sont pas satisfaits dans les systèmes de logement actuels basés sur des cages, et ne peuvent pas être satisfaits dans tout système de logement commercial utilisé par l'industrie de la fourrure, en Europe ou ailleurs.
Il est clair qu'aucune autre recherche n'est nécessaire pour confirmer que l'élevage d'animaux à fourrure et le bien-être animal ne peuvent pas aller de pair. Nous devrions bien sûr nous efforcer d'avoir une base scientifique aussi solide que possible, mais dans ce domaine, le problème n'est pas principalement le manque de recherche, mais le fait qu'une grande partie de celle-ci a été menée en partant du principe que les animaux devraient continuer à être gardés en cage. Avec cet objectif à l'esprit, des méthodes d'enrichissement abordables ont été testées, détournant l'attention des problèmes fondamentaux de bien-être inhérents à l'élevage d'animaux sauvages dans des cages grillagées.
En fait, des preuves scientifiques ont montré que l'ajout de diverses combinaisons d'enrichissements simples - tels que des cylindres en plastique ou en treillis métallique, des plates-formes, des balles et des morceaux de corde ou des longueurs de tuyau - à des cages à visons standard ou agrandies, par exemple doubles, peut réduire, mais n'éliminez pas, les morsures de queue et les stéréotypies. Dans de nombreux cas, les niveaux de stéréotypie ne sont pas affectés par la fourniture d'enrichissements simples. Comme indiqué, bon nombre de ces études ne visent pas à étudier le besoin des visons d'avoir accès à l'eau, mais visent plutôt à examiner si, par exemple, un bain-marie peut être utilisé comme un bon enrichissement pour les visons vivant dans des cages.
Nous pouvons tous convenir qu'il existe suffisamment de données scientifiques soulignant les graves problèmes de bien-être que l'élevage en cage pose à plusieurs espèces élevées à des fins alimentaires. Ce problème a été reconnu par la Commission européenne, qui s'est engagée à proposer une législation interdisant l'utilisation de cages pour certaines espèces. Il serait incohérent de maintenir l'élevage en cage à des fins de fourrure comme une pratique légitime.
Alors que les aspects économiques sont un pilier crucial lors de l'évaluation d'une nouvelle législation, ils ne devraient pas entraver tout progrès lorsque l'on vise à remodeler l'avenir vers des systèmes agricoles basés sur la science. Si l'on considère le bien-être des animaux à travers le prisme des Cinq Domaines , les arguments en faveur du maintien d'un système de logement désuet pour l'élevage d'animaux à fourrure deviennent insoutenables.
De plus, nous ne pouvons pas ignorer toutes les preuves relatives à l'élevage d'animaux à fourrure et à la santé vétérinaire et publique. Il existe de nombreuses preuves scientifiques soulignant comment le maintien de milliers d'animaux sauvages en confinement intense pose de graves risques pour la santé publique, agissant potentiellement comme des réservoirs d'agents pathogènes et de zoonoses. Des preuves ont montré que les visons et les chiens viverrins dans les élevages d'animaux à fourrure peuvent transmettre, muter et servir d'hôtes intermédiaires du SRAS-CoV-2, et que les renards sont sensibles au SRAS-CoV-2 et excrètent le virus. Non moins importantes sont les préoccupations concernant une épidémie de grippe aviaire dans un élevage de visons en Espagne, fournissant la preuve la plus solide à ce jour que la souche H5N1 de la grippe peut se propager d'un mammifère infecté à un autre.
Outre les arguments scientifiques solides en faveur d'une interdiction de l'élevage d'animaux à fourrure, une proposition d'interdiction de l'élevage d'animaux à fourrure et de l'importation de fourrure d'élevage en provenance de pays tiers reconnaîtrait la forte opinion publique contre cette industrie, comme en témoigne le succès de l'initiative citoyenne européenne Fur Free Europe , qui a recueilli plus de 1,7 million de signatures en moins de 10 mois.
Avec des preuves scientifiques incontestables et le soutien de la société civile, la pièce manquante du puzzle est la volonté politique. Par conséquent, nous, scientifiques soussignés, appelons la Commission européenne à introduire dans ses prochaines propositions législatives une interdiction de :
La garde et la mise à mort d'animaux dans le but unique ou principal de la production de fourrure.
La mise sur le marché européen de la fourrure d'animaux d'élevage et des produits en contenant.