Les comptes rendus du tractage quotidien au public portant de la fourrure, c'est reparti !
Depuis environ 10 ans de sensibilisation quotidienne, auprès des gens
dans la rue, lieux publics, etc... il apparaît aujourd’hui que l'on
voit moins de garnitures en vraie fourrure, alors que les capuches en
synthétique étaient quasiment inexistantes pendant plusieurs années. A
force de ténacité auprès des marques de prêt-à-porter, la vraie fourrure
perd enfin de la vitesse. Si elle est, certes, encore loin d'être
éradiquée, il s'en trouve moins, fort heureusement.Aussi, les
étiquetages litigieux/mensongers sont aujourd'hui dénoncés dans les
médias, comme avec l'émission Xénius diffusée sur Arte en mars dernier.
Et récemment, une conférence au Parlement Européen concernant ces
faux étiquetages a donné des résultats édifiants, mais pas étonnants,
(notre collectif révèlant au public ces mensonges des marques depuis
plusieurs années). En effet, l'étiquetage Raton laveur (ou Raccoon) en
France est trompeur, les résultats des expertises en laboratoire
dévoilent qu'il s'agit en réalité de chien viverrin (Raccoon dog), ou
encore en lapin, alors que l'étiquette indique aussi Alpaga (camélidé),
pour moins choquer le consommateur :
https://societe-anti-fourrure.blogspot.fr/2017/10/resultat-de-la-conference-au-parlement.html
Si les résultats varient selon les pays, tous sont en infraction puisque ces étiquetages sont pratiquement tous trompeurs.
Il est très important que ces pratiques soient enfin révélé au grand
jour, car les marques préfèrent alors en finir avec la vraie fourrure
pour passer au synthétique, ne pouvant que très difficilement tout
contrôler.
Quelques réactions du public, en ce dimanche 22 octobre, il serait trop long d'énumérer tous les comportements de toutes ces personnes abordées au quotidien, mais entre autres :
Une jeune femme avec capuche au départ dans le métro ne voulait pas
du tract, puis a changé d'avis quand il lui a été dit que cela ne
l'engageait à rien à par être informée : les animaux sont la plupart du
temps dépecés vivants.
Une dame, avec veste en lapin a accepté le tract en remerciant.
Un jeune homme avec capuche Canada Goose (fourrure de coyote) a
remercié après lui avoir dit l'écocide des coyotes, pour de dérisoires
capuches. Il a été ajouté les traitements chimiques dont le seuil est
toujours dépassé, pour contrer la putréfaction naturelle d'une matière
organique morte, ainsi que les dangers pour la santé qui en résultent :
risque de cancers et de leucémies, en plus de bénignes allergies.
Une jeune femme en couple, qui portait une capuche a accepté le tract, et a remercié.
Ce travail comme chaque années va s’intensifier avec l'arrivée du froid
de l'hiver, vous souhaitez y participer ? Rejoignez nous !
contact : collectif.societeantifourrure@gmail.com
"le pire fléau de l'humanité n'est pas l'ignorance, mais le refus de voir et de savoir " Simone de Beauvoir.