La
date du 4 octobre, où l'on célèbre traditionnellement Saint
François d'Assise, le saint-patron des animaux, et devenue
en 1931 la journée mondiale des animaux, a été choisie
par de nombreuses municipalités pour célébrer « l'animal en
ville » ( Boulogne-Billancourt, Strasbourg, Lille, Drancy, Marseille...).
Et
pourtant, la dissonance domine toujours à ce jour, au 3 ème
millénaire, la plupart des humains se repaissent encore des
animaux.Alors que cela n'est pas nécessaire à la santé, et
même à éviter, et que la production de viande coute tant à la
planète, on continue d'entasser, d'exploiter, de supplicier et
de tuer veaux, vaches, cochons, chevaux, moutons, agneaux,
poulets, poussins, canards....et que dire des poissons dont le
nombre en tonnes par an de ces petits êtres massacrés ne peut
pas même être précis tant il est faramineux. Les animaux
sauvages comme les ours polaires dont la glace indispensable à
leur survie fond de plus en plus vite, souffrent eux aussi de
l’appétit carné des humains.La production de viande est
une aberration, rappelons que 80 % des ressources en eau
potable de la planète est utilisé pour la production de
viande, sans parler des gaz à effet de serre dont l’élevage
est responsable à environ 14,5 %
à 51 % des émissions globales.
La Nasa a révélé que la banquise arctique a perdu
96% de sa surface en trente-cinq ans et 13%
de glace est perdu chaque décennie.
Alors que les villes fêtent la journée de l'animal, plutôt
domestiques, notre pays a encore beaucoup de retard, ne serait-ce
que pour les repas végétariens hebdomadaires en collectivité, (
loi Egalim, complétée par la loi Climat
et résilience ) puisqu'il s'agit de un par semaine
seulement en restauration scolaire.La ville de Saint Denis fait
figure de bon élève, puisque à compter de la rentrée, elle servira
un menu végétarien 3 fois par semaine.
Les collèges et lycée auraient du retard, en ne proposant pas même
de menu végétarien hebdomadaire..
Enfin une option végétarienne quotidienne dans les restaurants
collectifs de l’État, et ses établissements publics (et
entreprises publiques nationales depuis le 1er janvier 2023 ).
Il est plus que temps également que toutes les villes refusent
les animaux (sauvages) dans les cirques, bien que la loi adoptée en
2021, a donné une période de transition jusqu'en 2028.
Il appartient aux maires de ne plus les accepter, et ce dès
maintenant.
Quant à
l'industrie de la fourrure chez nous, si nos élevages de
visons ont été interdit début 2021, cette
interdiction entrera en vigueur dans les 5 ans après la
promulgation de la loi, soit en 2026. Hélas, les
élevages de lapin (Orylag, race créée par l'INRA afin que la
fourrure et la viande soit de meilleure qualité)restent
autorisés.Leur fourrure est exportée et/ou encore destinée aux
grands couturiers.
Enfin, les
produits en fourrure animales importés (de Chine,
principalement) restent permis, mais nous gardons espoir que
grâce à notre initiative citoyenne Fur Free Europe, ces ventes
finiront par être bannies dans toute l'Union Européenne.
En parallèle,
nous obtiendrons la réponse de la Commission Européenne pour
l'interdiction de tous les élevages en Europe, d'ici 2026
aussi.
C'est à chacun de nous d'être
responsable en adoptant un mode de vie végan, seule solution de ne pas
cautionner les souffrances animales et planétaires.
Saint François d'Assise