vendredi 4 octobre 2024

4 octobre fête des animaux

 



La date du 4 octobre, où l'on célèbre traditionnellement Saint François d'Assise, le saint-patron des animaux, et devenue en 1931 la journée mondiale des animaux, a été choisie par de nombreuses municipalités pour célébrer « l'animal en ville » ( Boulogne-Billancourt, Strasbourg, Lille, Drancy, Marseille...).

Et pourtant, la dissonance domine toujours à ce jour, au 3 ème millénaire, la plupart des humains se repaissent encore des animaux.Alors que cela n'est pas nécessaire à la santé, et même à éviter, et que la production de viande coute tant à la planète, on continue d'entasser, d'exploiter, de supplicier et de tuer veaux, vaches, cochons, chevaux, moutons, agneaux, poulets, poussins, canards....et que dire des poissons dont le nombre en tonnes par an de ces petits êtres massacrés ne peut pas même être précis tant il est faramineux. Les animaux sauvages comme les ours polaires dont la glace indispensable à leur survie fond de plus en plus vite, souffrent eux aussi de l’appétit carné des humains.La production de viande est une aberration, rappelons que 80 % des ressources en eau potable de la planète est utilisé pour la production de viande, sans parler des gaz à effet de serre dont l’élevage est responsable à environ 14,5 %  à 51 % des émissions globales. La Nasa a révélé que la banquise arctique a perdu 96% de sa surface en trente-cinq ans et 13% de glace est perdu chaque décennie.

Alors que les villes fêtent la journée de l'animal, plutôt domestiques, notre pays a encore beaucoup de retard, ne serait-ce que pour les repas végétariens hebdomadaires en collectivité, ( loi Egalim, complétée par la loi Cli­mat et résilience ) puisqu'il s'agit de un par semaine seulement en restauration scolaire.La ville de Saint Denis fait figure de bon élève, puisque à compter de la rentrée, elle servira un menu végétarien 3 fois par semaine.

Les collèges et lycée auraient du retard, en ne proposant pas même de menu végétarien hebdomadaire..

Enfin une option végétarienne quotidienne dans les res­taurants collectifs de l’État, et ses établisse­ments publics (et entreprises pu­bliques nationales depuis le 1er janvier 2023 ).

Il est plus que temps également que toutes les villes refusent les animaux (sauvages) dans les cirques, bien que la loi adoptée en 2021, a donné une période de transition jusqu'en 2028. Il appartient aux maires de ne plus les accepter, et ce dès maintenant.

Quant à l'industrie de la fourrure chez nous, si nos élevages de visons ont été interdit début 2021, cette interdiction entrera en vigueur dans les 5 ans après la promulgation de la loi, soit en 2026. Hélas, les élevages de lapin (Orylag, race créée par l'INRA afin que la fourrure et la viande soit de meilleure qualité)restent autorisés.Leur fourrure est exportée et/ou encore destinée aux grands couturiers.

Enfin, les produits en fourrure animales importés (de Chine, principalement) restent permis, mais nous gardons espoir que grâce à notre initiative citoyenne Fur Free Europe, ces ventes finiront par être bannies dans toute l'Union Européenne.

En parallèle, nous obtiendrons la réponse de la Commission Européenne pour l'interdiction de tous les élevages en Europe, d'ici 2026 aussi.

C'est à chacun de nous d'être responsable en adoptant un mode de vie végan, seule solution de ne pas cautionner les souffrances animales et planétaires.

 

Saint François d'Assise



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