Nous avons fait d'une pierre deux coup :
distribution de nourriture végane aux sans abris, aussi pour les
chiens de ces personnes, écharpes, bonnets, et tracts aux passants avec
fourrure animale.
Quelques réactions : encore beaucoup d'étiquetages inexistants sur
des vêtements bon marché, portés par un public ignorant de ce trafic.Les
conversations ont été intéressantes. Seul bémol : une dame avec veste à
manchettes, col, et garniture tout le long du vêtement, apparemment en
fourrure de renard (ce genre d d'habit coûteux est toujours étiquetée
comme de la vraie fourrure, elle savait donc ce qu'elle portait).Elle a accepté le tract, après explications des tortures faites aux
animaux, mais est revenue quelques minutes plus tard disant poliment en
montrant les bottes en synthétique de l'une de nous deux : "Vous me
parlez de la fourrure mais vous portez du cuir ?" réponse : "Non Madame,
nous ne permettrions pas d'interpeller le public sur la fourrure, si
nous portions nous-mêmes les souffrances animales venant du cuir. Nous
portons du synthétique bien sûr, bien moins polluant, et nous sommes
véganes". Sur quoi elle a bien vite tourné les talons, voyant arriver
l'autre militante avec ses badges anti fourrure et pro végan. Cette
personne n'était pas désagréable, et a rangé le tract, espérons alors
qu'elle saura prendre conscience.....
Un homme, à qui nous avons expliqué que pour que le public arrête
aussi de porter du cuir, il faudrait déjà comprendre le fait de ne pas
manger d'animaux.Car cette matière vient la plupart du temps d'animaux
destinés à la consommation humaine, mais il y a aussi aujourd'hui du
cuir de chien venant d'Asie, la peau de ces animaux, fourrure ou cuir
entrant toujours en Union Européenne et donc en France malgré
l'interdiction d'importation de fourrure de chien et de chat votée il y
a plus de 10 ans (consultez sur ce blog le dernier rapport de Actasia).
Une dame qui nous a entendu sensibiliser une jeune fille avec capuche
en vraie fourrure, est venue à nous, très intéressés par le sujet.Elle
veut justement lutter contre ce commerce, et trouve que beaucoup de gens
devraient savoir reconnaître à l’œil nu la vraie fourrure sur ce genre
de capuche.Si elle n'a pas tout à fait tort, nous savons par expérience
que ces personnes sont malgré tout sincères,en raison du prix dérisoire
surtout lorsque les vendeurs leur ont menti, assurant que ce n'est pas
de la vraie fourrure. Ils ne savent pas eux-mêmes la plupart du temps,
et ne font que répéter ce que disent leurs dirigeants, qui eux savent
très bien qu'ils s'approvisionnent en vraie fourrure chez les
grossistes Chinois, fourrure la plus avantageuse.
Des jeunes hommes, à qui nous avons dit qu'ils sont l'avenir, et
qu'ils ne devraient pas cautionner ce genre d'ignominie, ont accepté le
tract avec sincérité.
Les réactions du public sont toujours plus positives que négatives, surtout auprès des jeunes.
« Le principal fléau de l'humanité n'est pas l'ignorance, car l'ignorant a souvent des excuses, mais le refus de savoir. » Simone de Beauvoir.
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