samedi 13 février 2016

Compte-rendu de l'action du 13 février (manifestation modifiée à cause des intempéries, et reportée au 5 mars)


En raison d'averses trop violentes, la manifestation du 13 février n'a pu être réalisée comme prévue initialement, et est reportée au 5 mars (toujours au 99 rue de Passy, sous réserve de reculer un peu l'horaire), car il y a également des Fashion weeks ce mois-ci. Nous amènerons l'écran géant, le barnum, le mégaphone et ferons une belle mise en scène avec les fourrures synthétiques.

Toutefois, une accalmie nous a finalement permis d'être une vingtaine, à tenir des pancartes durant environ 1h30, avant que la pluie ne redouble. Nous avons distribué quelques tracts et réussis à sensibiliser quelques passants :
Les réactions des passants portant de la fourrure animale ont été positives dans l'ensemble, contrairement à ce que l'on pourrait croire étant donné le quartier huppé. Hommes ou femmes, quel que soit l'âge, étaient pour la plupart réceptifs et n'avaient pas connaissance de la réalité cruelle et polluante de la fourrure animale.
Plusieurs personnes ont déclaré qu'elles pensaient que leur garniture étaient en fausse fourrure, en raison du prix peu élevé du vêtement, ou d'une étiquette litigieuse. Malheureusement la fourrure animale peut se trouver sur toutes sortes de pièces, même les moins chères, puisque les fourrures proviennent d'élevages majoritairement chinois, où les animaux (principalement chiens viverrins, que la législation permet honteusement d'appeler "ratons laveurs") sont dépecés pleinement conscients, dans une mort de souffrances, après une vie de souffrances et de privations.
Certaines personnes ont confié qu'elles ne pensaient pas forcément à regarder les étiquettes avant de se procurer ces manteaux, et elles sauront désormais qu'il est nécessaire de vérifier la mention "fourrure synthétique", ainsi que d'observer qu'il ne s'agit pas de poils fins, légers, avec un petit duvet à la base, révélant une fourrure animale.
Plusieurs personnes nous ont aussi remercié, notamment un jeune-homme qui portait du coyote (Canada Goose, offert), un père qui a pris un tract pour sa fille qui soutient notre combat, une mère avec son fils, et un père qui a expliqué à sa petite fille qu'ils avaient malheureusement acheté une fourrure d'animal mort dans la souffrance, sans le savoir. Ce père a d'ailleurs très bien réagi en informant son enfant, car les jeunes sont l'avenir et devraient tous être sensibilisés à la bienveillance envers tous les animaux, humains ou non. Un groupe de jeunes-adultes a d'ailleurs mentionné avoir vu des vidéos d'animaux à fourrure en élevage ou piégés, ce qui prouve la mobilisation des associations et l'élargissement du débat et de la visibilité de cette cause.
Un bon résultat malgré la pluie, en somme. Même s'il y avait peu de passants, nous avons été efficaces.

Nous sommes désolés pour ceux qui ne sont pas venus suite à l'annulation et les remercions pour leur compréhension, et nous remercions également ceux qui étaient présents d'avoir tenu les pancartes et permis de manifester calmement pour les animaux à fourrure.








Photographies de l'action modifiée :












































Photos de notre photographe Vivianne :
https://www.flickr.com/photos/129201196@N07/sets/




jeudi 4 février 2016

Le collectif Société Anti-Fourrure à la radio, dimanche 7 février 2016

Dimanche 7 février, notre collectif Société Anti-Fourrure sera en direct sur la radio Web santé, de 14h à 16h30, pour parler du combat, de ses objectifs, de ses arguments contre la fourrure animale et ses divers moyens d'action, comme la Campagne France Sans Fourrure. Les deux responsables du collectif reviendront également sur leur parcours personnel qui les a menées au véganisme.
Nous vous indiquerons, suite à cette emission, la date et l'heure de diffusion.
Vous pouvez nous retrouver sur facebook, sur notre page :
et agir sur notre campagne :

Merci pour votre mobilisation,
Fourrure : Abolition !

mardi 26 janvier 2016

Les News de la Renarde : compte rendu tractage anti fourrure samedi 23 et dimanche 24 janvier Paris.





Des personnes sensibilisées victimes d'étiquetages inexistants, comme entre autres, cette jeune fille et son père, tous deux très réceptifs. Elle portait une capuche et nous a répété sincèrement être désolée d'avoir douté, en raison de l'absence de composition de cette garniture. En effet, beaucoup pensent que si rien n'est indiqué, c'est que ce n'est pas de la fourrure animale ; ils ne sont pas vraiment dans leur tort puisque la loi exige que chaque pièce en fourrure animale doit être mentionnée, et pourtant... nombreuses sont ces fameuses capuches made in China, que les marques décident de passer sous trappe, ne sachant d'ailleurs pas elles mêmes, lorsqu’elles s'approvisionnent chez leurs grossistes chinois, de quelles espèces viennent ces fourrures.
Une autre jeune femme, très réceptive, avec une capuche non étiquetée, seule la composition du vêtement était mentionnée (comme si souvent) : 100 % acrylique/synthétique. Cette indication laisse alors à penser que la capuche ne peut être en fourrure animale.
Une femme avec un col, qui a rétorqué avec un grand sourire "être végane et connaître L214" et prétextait que ce vêtement appartenait à sa grand-mère. Il lui a bien sûr été répondu que c'est un non sens de porter la fourrure d'un animal, si ancienne soit elle, et se dire végane. Nous lui avons aussi conseillée de supprimer tout simplement cette garniture du manteau.

La sensibilisation du public est primordiale pour faire reculer l'industrie de la fourrure, rejoignez nous !

"Le monde n'avance que grâce à ceux qui s'y opposent" Goethe.

Le combat continue...


lundi 25 janvier 2016

La réalité des fourrures de chien viverrin, mise en lumière par la Protection Suisse des Animaux.


http://www.protection-animaux.com/fourrure/toxic_fur/index.html


Communiqué de presse de la Protection suisse des animaux PSA:

FOURRURE: BEAUCOUP DE CHIMIE, SI PEU DE NATURE
On porte à nouveau de la fourrure. Or les fourrures pelucheuses affichées comme produit naturel sont enjolivées au moyen de substances chimiques nocives. La Protection Suisse des Animaux PSA a mandaté des contrôles de cols de veste en chien viverrin sur la présence de résidus dangereux pour la santé. Les analyses ont confirmé un taux élevé de substances chimiques dans tous les échantillons.
Depuis deux ans en Suisse, les produits en fourrure sont soumis à une déclaration obligatoire. Mais ce que ne révèle aucune étiquette, ce sont les substances chimiques dans les fourrures. En effet, avant d’arriver chez le consommateur, la fourrure est soumise à une batterie de processus de tannage, de conservation, de nettoyage, de teinture et de traitement qui recourent à des substances chimiques dangereuses pour la santé.
Acheté en Suisse, testé en Suisse
La Protection Suisse des Animaux PSA a voulu savoir quels sont les produits chimiques nocifs dans les fourrures importées en Suisse. Cette recherche, qui est une première en Suisse, s’est concentrée sur la fourrure de chiens viverrins. En effet, les petites pièces de fourrures actuellement très répandues, que l’on appelle houppes décoratives, font l’objet d’une production de masse à partir de ces animaux. Elles sont bon marché, voire meilleur marché que la fourrure synthétique.
A la fin de l’automne 2015, la Protection Suisse des Animaux PSA a acheté chez différents distributeurs quatre vestes garnies de fourrure, deux pour enfants et deux pour femmes. Trois d’entre elles proviennent de Chine et une de Finlande. L’analyse a été effectuée par l’entreprise Testex AG à Zurich (contrôle Oeko-Tex des substances nocives*).
Résultats
Aucun des échantillons de fourrure testé ne respecte toutes les valeurs limites Oeko-Tex recommandées pour les produits en contact avec la peau.
Trois échantillons sur quatre contenaient du formaldéhyde dont des concentrations faibles suffisent déjà à déclencher des irritations des muqueuses et des allergies et dans un cas (veste pour femme de la marque Woolrich, fabriquée en Chine), la valeur mesurée était presque 4 fois supérieure à la valeur limite recommandée.
Trois fourrures également contenaient des tensio-actifs, substances qui perturbent l’activité hormonale chez les humains. La valeur maximale mesurée (veste en duvet pour fille de la marque Eddie Pen, fabriquée en Chine) était 13 fois plus élevée que la valeur Oeko-Tex recommandée.
Les quatre échantillons de fourrure contenaient du chrome. La valeur maximale mesurée de 40,9 mg/kg (veste en duvet pour femme de la marque Attentif, Paris, fabriquée en Chine) était plus de 20 fois supérieure à la valeur Oeko-Tex recommandée.
Chaque fourrure signifie qu’on tue des animaux Outre les conditions de détention et d’abattage des animaux à fourrure, la production de la fourrure met en danger l’environnement et les travailleurs dans les lieux de production. En outre, le vêtement une fois terminé n’est pas sans risques pour le client. Les fourrures toxiques sont fréquemment utilisées dans la mode enfantine. Comme les petits enfants sont tellement mignons dans une fourrure pelucheuse, les parents mettent en danger le bien-être de leurs enfants.
Beaucoup de chimie, si peu de nature! Renoncer à acheter une vraie fourrure, c’est agir en faveur du bien-être des animaux et protéger sa santé.
* Le standard Oeko-Tex garantit que le taux de substances toxiques dans les textiles est inférieur aux valeurs limites légales en la matière.




Reportage Fausse fourrure France 5

http://www.france5.fr/emissions/la-quotidienne/diffusions/21-01-2016_452348


Avec la fabrique Française de fourrure synthétique LEON SCHRURS FASHIONFURS AND FABRICS, qui nous a envoyées des échantillons, grâce auxquels nous avons confectionné des garnitures. Bravo à son directeur, Monsieur Sébastien LIEBAERT !

Voici le badge qui sera apposé sur chaque garniture à mettre aux poignets et aux chevilles, écharpe, toque, etc...:










vendredi 22 janvier 2016

Happening Anti Fourrure marque Zapa






Dans le cadre de la Campagne France Sans Fourrure, (cible numéro 1 marque Zapa), et à l'occasion des Fashion weeks 2016, le collectif Société Anti Fourrure organise un happening anti fourrure le samedi 13 février de 12h à 15h devant la boutique Zapa au 99 rue de Passy dans le 16 ème arrondissement de Paris.
Des militants seront vêtus de garnitures en fausse fourrure, que nous avons confectionnées avec des échantillons commandés à une fabrique française de fourrures synthétique, Leon Shrurs fashion furs. Ces garnitures seront ornées d'un badge indiquant qu'il s'agit de fausse fourrure. Les autres militants tiendront les supports anti fourrure, et distribueront des tracts, tout en amenant le public à venir signer la lettre contre Zapa au stand. L'effroyable et nauséabonde réalité du commerce de la fourrure sera diffusée sur grand écran, dont les dernières enquêtes (2015) de Animal Equality dans plusieurs élevages en Chine : http://www.animalequality.net/node/681
Les faux engagements de la marque quant à l’arrêt de la fourrure  : (http://societe-anti-fourrure.blogspot.fr/2014/08/communique-societe-anti-fourrure-zapa.html) + (http://societe-anti-fourrure.blogspot.fr/2014/01/communique-de-presse-zapa-cesse-la.html) et cette année de nouveaux modèles/garniture/ fourrure de Chine, en chien viverrin dépecé pleinement conscient (étiquetées Raccoon et non Raccoon dog afin de ne pas choquer le consommateur, comme le permet tristement la législation). Rappelons que 90% de la fourrure au monde vient de Chine, et que 95% des produits issus des peaux animales est exportée à l’étranger, dont l’Union Eur  qui en est le plus grand importateur. Ces élevages d'animaux en Chine détiennent principalement des chiens viverrins, des renards, des lapins (laine angora), et aussi des chiens et des chats domestiques, dont la viande finira dans les restaurants chinois. En effet, malgré l'interdiction d'importation des peaux de chien et de chat  au niveau de l'Europe datant de 2006, les contrôles aux douanes n'étant pas assez efficaces, le trafic perdure, et de surcroit au nom de la rentabilité.

Nous vous attendons alors nombreux le 13 février, au nom des animaux torturés et massacrés pour une mode n'assumant pas ses responsabilités, en continuant sur le chemin de la cruauté et du sordide.


Fourrure : ABOLITION !!




samedi 16 janvier 2016

manifestation anti fourrure Zapa samedi 9 janvier




Manifestation du 09/01/2016 du collectif Société Anti Fourrure, devant la marque de prêt-à-porter Zapa qui commercialise de la fourrure animale, et la marque de prêt-à-porter 123 qui commercialise de la fourrure animale et synthétique. La marque Zapa avait pourtant annoncé en janvier 2014 sa décision d'arrêter cette pratique cruelle, polluante et obsolète (voir preuves dans nos précédents articles : http://societe-anti-fourrure.blogspot.fr/2014/01/communique-de-presse-zapa-cesse-la.html et http://societe-anti-fourrure.blogspot.fr/2014/08/communique-societe-anti-fourrure-zapa.html).

La plupart de la fourrure animale provient de fermes à fourrure de Chine, plus avantageuse, qui exporte 95% de sa production à l'étranger et l'Europe en est le plus grand importateur. Les animaux y sont dépecés vivants ou électrocutés par voies annale et buccale, après une vie de souffrances et de privations. Les animaux qui y sont massacrés sont principalement des renards, des ratons laveurs, des chiens viverrins (étiquetés "raccoon" au lieu de "raccoon dog" pour ne pas choquer les consommateurs), des chats et chiens domestiques, et des lapins, notamment pour l’angora. Selon le rapport du Comité Scientifique de l'Union Européenne, The Welfare of Animals Kept for Fur Production, les conditions de vie et de mort des animaux dans tous les élevages à fourrure du monde entier, ne sont pas humainement acceptables. Et selon le dernier rapport sur le commerce de la fourrure en Europe, la seule solution est l’interdiction de tous les élevages à fourrure au monde : « Il est grand temps de voir à travers les tactiques de marketing de l'industrie européenne de la fourrure".
De plus, le traitement de la fourrure est classé par la Banque mondiale parmi les cinq pires industries au niveau de la pollution des métaux lourds. Les produits chimiques et polluants utilisés pour désinsectiser et désinfecter les fermes à fourrure, ainsi que pour traiter les fourrures, se déversent dans les rivières et les nappes phréatiques, affectant la biodiversité et le changement climatique, mais contaminant également les individus qui travaillent souvent sans protection dans ces fermes aux conditions sanitaires très floues.

La marque Zapa n'est pas la seule à recourir à cette industrie, jusqu'à six fois plus polluante que la fourrure synthétique, qui est pourtant d'aussi bonne qualité thermique et esthétique. La marque 123, également ciblée lors de la manifestation, propose à la vente des fourrures animales et également des fourrures synthétiques ; nous leur demandons de cesser de cautionner les premières.


Vous pouvez aussi aider les animaux en agissant de façon hebdomadaire, en écrivant aux marques qui commercialisent de la fourrure animale en suivant notre blog et/ou en rejoignant notre Campagne France sans fourrure. Nous vous y donnons les arguments contre la fourrure animale et les coordonnées des marques ciblées, que nous vous prions de contacter toujours cordialement :
https://www.facebook.com/events/762543757191112/?ref=1&action_history=%5B%7B%22surface%22%3A%22permalink%22%2C%22mechanism%22%3A%22surface%22%2C%22extra_data%22%3A%5B%5D%7D%5D

voir aussi le compte-rendu de notre manifestation du 09/01/2016 : http://societe-anti-fourrure.blogspot.fr/2016/01/compte-rendu-manifestation-anti.html


Fourrure : ABOLITION !!