Journée mondiale du végétal le 1er novembre – célébrer pour une bonne cause
Les animaux :
Les animaux non étourdis sont égorgés à vif (bovins, ovins), en
pleine conscience, en raison d'une cadence infernale dans les
abattoirs. Leur souffrance est inouïe, leur agonie peut durer
jusqu'à 14 minutes. Les volailles sont généralement plongées
vivants dans un bain électrifié, afin "d'aller plus vite". Les
poissons sont tués par décompression lors de la remontée des filets, ou
par suffocation. bien que ces derniers n'aient pas de cortex cérébral,
les recherches scientifiques ont démontré douleur et souffrance
ressentie.
La planète :
La production de viande entraîne une perte de la biodiversité en menaçant la flore et la faune à travers le monde.L'élevage est l'un des principaux facteur de la déforestation (FAO,2006), à 90 % en Amazonie pour le pâturage du bétail et la culture d'aliments destinée au bétail.
L'élevage et ses sous produits sont responsables d'au moins 51 % des émissions de gaz à effet de serre (Goodland, Anhang, 2009).
Les émissions de méthane liées aux fermes industrielles sont sous estimées. La production animale occupe 70 %de toutes les terres agricoles et 30 %de la surface des terres libres de glace sur la planète (L'ombre portée de l’élevage, FAO, 2006). Le secteur de l'élevage est la principale source de pollution des nutriments, et provoque la prolifération d'algues toxiques et l'appauvrissement en oxygène des mers générant ainsi des "zones mortes "océaniques incapables de soutenir la vie aquatique. 90 % des grands poissons ont déjà disparu des océans, à cause de la surpêche.
De tous les secteurs l'industrie de la viande est la plus grande source de pollution de l'eau.Car les déchets des animaux, les
engrais chimiques, les pesticides, les antibiotiques étouffent
les voies fluviales. 64 % de l’ammoniac produit dans le monde
vient des élevages, provoquant ainsi des pluies acides et
émettant du sulfure d’oxygène (gaz mortel). Selon l’Institut
International de l'Eau de Stockholm, agriculture utilise 70 % de
l'eau potable, dont l'essentiel sert à la production de viande.
Alors qu'un kilo de viande de bœuf requiert 200 000 litres
d'eau, il n'en faut que 2000 pour un kilo de graines de soja,
900 litres pour 1 kg de blé, 650 litres pour 1 kilo de maïs
(Pimentel D, BBerger, Filiberto D, et al. (2004), Ressources en
eau, agriculture et environnement). Produire un kilo de bœuf
génère 19 kg kg d'émissions de CO2, contre 280 pour 1 kg de
pommes de terre (Ulf Sonesson de l'Institut suédois pour
l'alimentation et la bio technologie, 2009).
Solution :
Régime végétalien.
Le doublement prévu de la consommation de viande et des produits laitiers d'ici à 2050 mettrait en péril la planète en raison de l’augmentation des émissions liées à l'élevage, de la consommation accrue de la biomasse de la terre (matières végétales cultivées pour nourrir le bétail). Une alimentation composée à 100 % de protéines de soja aurait seulement 1 %de l’impact en 2050 qu'un régime à 100 % de protéines animales (Pelletier, Université Dalhousie, Canada, 2010).
En 2008, l’Institut allemand Foodwatch a estimé que le passage d'une alimentation traditionnelle, composée de viande et de produits laitiers, à un régime végétalien réduirait les émissions de 87 %.
GO VEGAN !!

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