https://www.humaneworld.org/en/blog/last-wolf-dog-hybrid-fur-farm-gives-birth-shes-rescued
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En 2018, Société Anti Fourrure participait à l'émission Cash Investigation " Les dessous du luxe " sur le thème de la fourrure de Chine.
http://www.societeantifourrure.fr/2018/10/fourrure-les-dessous-du-luxe-de-cash.html
Max Mara était ciblée, commercialisant à l'époque de la fourrure de lapin dont la provenance serait l'Italie. La réalité dévoilée grâce à l'émission : la marque s'approvisionnait en élevages Chinois, où l'on peut entendre les malheureux lapins hurler lors de leur dépeçage à vif. Si cette marque a pris le temps ensuite pour en finir avec ce vil commerce, l'émission avait eu pour effet de faire plier pas mal de marques de notre campagne France Sans Fourrure, qui nous ont transmis alors leur engagement de dire adieu à la fourrure (123, Cyrillus, Karl Marc John, Zadig et Voltaire, Tara Jarmon, Red Skin, Sud Express...
http://www.societeantifourrure.fr/2016/03/recapitulatif-des-victoires-du.html
Aujourd'hui, si un grand nombre de marques ne proposent plus que de la fausse fourrure, le combat continue avec les plus récalcitrantes, et nous vous remercions vivement de suivre notre campagne :http://www.societeantifourrure.fr/2024/08/campagne-mode-sans-animaux-202425.html
Les marques sont responsables de ces transmissions dévastatrices, en continuant ne serait-ce que le duvet d'oiseau. Seule la marque Moncler a répondu à Société Anti Fourrure comprendre nos inquiétudes, sans toutefois citer la fin du duvet de canard dans leur collection.
" Entre novembre 2024 et janvier 2025, des chercheurs en Antarctique ont découvert les restes de 35 labbes (grands oiseaux marins prédateurs) morts, sans signe de blessure ni cause apparente de décès. Ces découvertes inquiétantes ont fait craindre une infection des oiseaux, et des tests ultérieurs ont confirmé l'une des pires craintes des scientifiques. Onze des oiseaux morts ont été testés positifs au virus H5N1, également connu sous le nom de grippe aviaire. L'arrivée de cette maladie hautement contagieuse sur le continent le plus reculé du monde a montré à quel point le virus était devenu une menace pour les oiseaux et les autres animaux du monde entier. Ces derniers mois, la grippe aviaire a fait la une des médias du monde entier, en grande partie en raison des craintes de propagation du virus à l'homme et des conséquences économiques pour les consommateurs liées à la hausse du prix des œufs. Cependant, ce qui est souvent oublié dans les discussions sur le virus H5N1, c'est son impact dévastateur sur les oiseaux eux-mêmes et sur les autres animaux, qu'ils soient sauvages ou domestiques. En réalité, même si la propagation de la grippe aviaire aux humains est restée limitée, ses effets sur les populations d'oiseaux et de certains mammifères ont été considérables et mortels. Comme la plupart des virus, la grippe aviaire se propage plus rapidement dans les espaces confinés où les victimes potentielles sont regroupées dans des espaces exigus. La salive, les sécrétions nasales et les excréments des oiseaux infectés peuvent tous propager le virus H5N1, et les volailles domestiques y sont facilement exposées dans les conditions inhumaines qui règnent dans les élevages industriels. Il n'est donc pas surprenant que le virus se soit propagé à une vitesse fulgurante parmi les poulets d'élevage, qui passent leur courte vie enfermés les uns dans les autres dans de minuscules cages. Au total, on estime que 18 millions de poulets et autres volailles sont morts de la grippe aviaire aux États-Unis rien qu'en décembre, principalement dans des élevages industriels. En janvier, ce nombre est passé à 23 millions de nouveaux décès d'oiseaux domestiques. Et le virus n'a pas cessé de se propager. Les effets récents du virus H5N1 sur les oiseaux et autres animaux sauvages ont également été désastreux, en partie parce que la souche actuelle du virus, à propagation rapide, diffère des autres formes de grippe aviaire observées par le passé. Les précédentes formes de grippe aviaire tuaient rapidement leurs victimes, limitant ainsi la propagation du virus parmi les populations d'animaux sauvages (la propagation du virus dans les élevages industriels, où les oiseaux domestiques vivent si proches les uns des autres qu'ils peuvent s'infecter presque instantanément, était une autre histoire). La forme actuelle, en revanche, semble avoir un effet plus lent sur les animaux infectés. Cela signifie qu'un oiseau sauvage, par exemple, peut être infecté puis s'envoler à des kilomètres de distance, où il peut infecter d'autres animaux avec lesquels il entre en contact. L'effet peut être particulièrement dévastateur pour les oiseaux qui nichent en grands groupes, au sein desquels le virus peut se propager comme une traînée de poudre. Parmi les endroits où les impacts du virus ont été les plus visibles se trouvent le long des côtes péruviennes et chiliennes en Amérique du Sud, où de vastes colonies d'oiseaux marins nichent et élèvent leurs petits chaque année. La souche actuelle du virus H5N1 serait arrivée en Amérique du Sud en 2022, lorsqu'elle a été détectée pour la première fois chez des oiseaux de Colombie et du Pérou. Peu après, plus de 100 000 oiseaux sauvages seraient morts du virus dans les réserves protégées du Pérou, et un nombre incalculable d'autres décès auraient été enregistrés dans d'autres zones moins surveillées. La maladie s'est également propagée aux mammifères marins tels que les otaries, les dauphins et les loutres de mer. En 2024, on estime que 18 000 bébés éléphants de mer ont été retrouvés morts sur la plage de Punta Delgada, en Argentine. En effet, l'une des caractéristiques inquiétantes de la nouvelle forme du virus H5N1 est sa capacité à se propager largement parmi certains mammifères, ainsi que parmi les oiseaux. Certaines des épidémies les plus importantes ont touché des mammifères marins, probablement en raison de leur tendance à entrer en contact avec des oiseaux marins morts sur les plages ou au large. Cependant, d'autres mammifères ont également été touchés, notamment les bovins, les chats domestiques, les espèces de félins sauvages, les souris et les renards. Toutes les espèces de mammifères et d'oiseaux ne sont pas exposées au même risque de grippe aviaire. Parmi les oiseaux, les oiseaux aquatiques, les oiseaux marins et les rapaces semblent figurer parmi les groupes les plus à risque, tandis que les oiseaux chanteurs sont beaucoup moins susceptibles d'être touchés en grand nombre. Pour les propriétaires d'animaux de compagnie, la propension de la grippe aviaire à infecter les félins peut être particulièrement alarmante. On pense que le virus s'est propagé aux animaux de compagnie et aux chats domestiques errants à partir d'oiseaux sauvages. Parallèlement, en janvier, le fabricant d'aliments pour animaux de compagnie Northwest Naturals a annoncé le rappel volontaire d'un lot de sa recette Feline Turkey Recipe, contenant de la viande de volaille crue testée positive au H5N1. Au moins un décès tragique d'un chat domestique d'intérieur en Oregon aurait été causé par la consommation d'aliments infectés. Le H5N1 peut-il également représenter une menace pour l'homme ? La réponse est oui, et en janvier, les Centres pour le contrôle et la prévention des maladies (CDC) ont signalé le premier décès humain connu dû au virus associé à la récente épidémie aux États-Unis. Environ 70 cas humains de grippe aviaire ont été signalés aux États-Unis...":
https://animalpetitions.org/educational-series-bird-flu-is-devastating-animal-populations/
Marque de la semaine : Oakwood
http://www.societeantifourrure.fr/2024/08/campagne-mode-sans-animaux-202425.html
Cette marque continue les garnitures en fourrure d'élevages chinois : renards et chiens viverrins.
Rappelons qu'une peau de chien viverrin ne coûte qu'un à deux euros chez les grossistes
Confinés en cage exiguë et sale, souvent pas même nourris, et cannibalisme qui en résulte, blessés...ces martyrs dont la mort devrait être un soulagement devront encore endurer le dépeçage à vif, à peine électrocuté par voie anale ou vaginale.
Ces pratiques d'un autre temps mais qui perdurent au nom de la cupidité doivent mourir. Demandons à Oakwood, commercialisée par la Canadienne, d'en finir avec la fourrure animale une bonne fois pour toutes.
Ex de mails :
"Enfermer des renards, chiens viverrins, ou tout autre animal pour une vie de souffrances et manquement au minimum de bien-être dans des élevages mouroirs au nom d'une mode inutile est inconcevable. Les conditions d'abattage : dépecé encore ou pleinement conscient ! Ces pratiques iniques doivent cesser, et je vous rappelle que plus de 1,5 millions de signatures ont été récoltées pour Une Europe Sans Fourrure.Il est effarant de ne pas privilégier les matières végétales et non polluantes (chanvre et viscose de fibres de bois, cuir de Mylo, d'ananas, fibres de kapok...)que ce soit pour la fourrure, le cuir ....Même la fourrure et le cuir synthétiques ont moins d'impact écologique. Toutes ces matières animales sont non seulement polluantes mais de plus le virus Influenza prend de plus en plus d'ampleur, avec des transmissions impliquant des espèces comme les vaches et les chats, en plus des oiseaux.Toutes ces exploitations d'animaux sont un terrain propice, et les marques en sont responsables. Stop à ces immondes souffrances animales et planétaires ! Cdt.
Oakwood : Fourrure de Chine (chien viverrin, renard, lapin, chien et chat domestique)étiquetée fourrure véritable.Cuir de mouton. Fourrure de raton laveur asiatique :
https://www.oakwood.fr/fr/recherche?controller=search&orderby=position&orderway=desc&search_query=HAPPY&submit_search=
Les négociations de la COP16 sur la biodiversité ont repris mardi, à Rome. Des scientifiques disent leur stupéfaction devant les reculs qui affectent la protection de la nature et essaient de se battre avec leurs moyens.
Ils se mettent à quatre pattes dans des champs de blé sans réussir ă y trouver « la moindre pfnntufe». Ils voient les paysages se vider, des espèces s'évanouir — même parmi les plus communes. Ils documentent des phénomènes defiant l'entendement: 8oo millions d'oiseaux ont disparu d'Europe en quarante ans, les départements français ont perdu en moyenne onze espèces de papillons de jour en vingt ans, un million d'espèces animales et végétales sont menacées d'extinction à l'échelle mondiale. Ils voient, aussi, de grands rapaces faire leur retour grâce ă des politiques de conservation, ou plongent dans des aires marines réellement protégées qui grouillent de vie.
Par leur travail de terrain et de recherche, les scientifiques spécialistes de la biodiversité sont aux premières loges de la destruction de la nature. Sur leur bureau, les rapports décrivant la gravité du problème s'accumulent. Pourtant, la dizaine de chercheurs et de naturalistes interrogés dresse le même constat: le sujet reste largement ignore, et fait même aujourd'hui l'objet de nets reculs. « Une vraie prise de conscience serait une prise de conscience qui mène à l'action. Or cela n'existe pas du tout», affirme Vincent Bretagnolle, écologue et directeur de recherche au Centre d'études biologiques de Chizé (CNRS-université de La Rochelle). «J'ai le sentiment que plus les eØets de l'ërosion de la biodiversitê deviennent tangibles et massifs, plus il y a un recul de la mobilisation sur ces questions, se désole aussi Didier Gascuel, professeur en écologie marine ă Agrocampus Ouest. Les partis politiques qui nient la crise se renforcent avec elle, c'est désespéront.»
Pendant des décennies, l'Union européenne (UE) a fait progresser le droit de l'environnement — sans réussir à enrayer le déclin de la biodiversité. Attaques contre la loi sur la restauration de la nature, report de l'entrée en vigueur du règlement sur la deforestation importée, affaiblissement de la protection du loup... Dans un contexte de détricotage du pacte vert, chaque avancée semble désormais pouvoir être remise en cause.
En France, la tendance est similaire, les opérateurs charges de protéger la nature étant visés par des attaques sans precedent. Le 14 janvier, François Bayrou, dans son discours de politique générale, a accusé les agents de l'Office français de la biodiversité de commettre « une faute» en allant contròler des fermes avec leur arme de service. «Rien que le fait que le premier ministre puisse s'en prendre à l’OØìce français de la biodiversitë est inconcevable, critique Philippe Grandcolas, directeur adjoint scientifique de l'Institut écologie et environnement du CNRS. Il y a une indiffêrence, voire un dêni, face nux enJeux, dans un contexte de populisme. On ne peut qu'être dêgoûtë d'une telle inconsëquence.»
La question n'est pas nouvelle, mais se pose avec toujours plus d'acuité: dans un tel contexte, que peuvent faire de plus ces scientifiques ? Au sein du Centre d'écologie et des sciences de la conservation (Cesco) du Muséum national d'histoire naturelle, un groupe de travail Recherche et transition est né il y a un an pour formaliser les réflexions autour du rôle des chercheurs. Comment aller au-delà de la publication d'articles dans des revues scientifiques ? Faut-il sortir des laboratoires ?
De plus en plus de scientifiques prennent de leur temps pour sensibiliser les citoyens, les acteurs de terrain et les élus, participer à des comités et des instances à l'interface entre la science et la politique. Au risque de se voir taxés de militantisme, lorsque les données et les faits ne vont pas dans le sens souhaité par les décideurs.
Difficulté des responsables politiques à prendre des décisions de moyen et long terme, amnésie générationnelle face à l'appauvrissement des écosystèmes, déconnexion d'avec la nature, complexité des enjeux, représentations culturelles... Les obstacles à une réelle prise en compte de la biodiversité sont nombreux. Selon la plupart des scientifiques interrogés, la focalisation sur la crise climatique, qui contribue à « écraser » les questions du vivant, est l'un d'entre eux. Dans les sphères politiques, économiques ou médiatiques, la priorité est toujours donnée à la question du réchauffement et des émissions de C 2 tort, selon Vincent Bretagnolle.
Il est encore temps de se mobiliser
«En tant que scientifique, une telle inversion des priorités me laisse pantois, dit-il. La surexploitation des ressources aura beaucoup plus d'impacts que la crise climatique. Je ne comprends pas que nos concitoyens ne réalisent pas que leur vie dépend des écosystèmes. Leur nourriture, l'eau, l'air et leur santé reposent sur la nature. Et les océans, les forêts et les sols sont les seuls instruments gratuits permettant de capturer du carbone présent dans l'atmosphère.»
«La perception des deux crises est mélangée, mais toujours au bénéfice du climat», estime aussi Philippe Grandcolas. Les inondations par exemple sont des aléas climatiques, mais elles sont aussi très souvent liées à des terrains artificialisés ou à des sols abîmés, qui n'absorbent plus l'eau. Pour les scientifiques, l'enjeu consiste à relier les différentes crises à l'érosion de la biodiversité, mais aussi à en montrer les effets directs sur la vie quotidienne.
Habitant des berges, il méritait amplement son nom, car il était présent
dans toute l'Europe occidentale, du nord de l'Espagne jusqu'à la
Russie. Mais ça, c'était avant que sa fourrure soit associée au luxe et à
la beauté. Piégé et traqué pour que sa peau puisse orner les épaules de
nos congénères, il va commencer à décroître dès le XIXe siècle.
L'élimination
des cours d'eau naturels, la pollution et la mise en concurrence avec
son cousin d'Amérique, échappé d'élevages, achèvera de le faire
disparaître. La population s'est réduite de 90 %...:
Marque de la semaine : Salomon
http://www.societeantifourrure.fr/2024/08/campagne-mode-sans-animaux-202425.html
Ce fourreur doit savoir que la majorité du public est contre la fourrure animale. Dans sa collection : fourrure de Finlande (renard, chien viverrin). Lapin et coyote.
Cuir d'agneau et de chèvre.Duvet de canard.
La cruauté infligée aux oiseaux, aux chèvres et aux agneaux sur l'autel de la mode doit finir de même.
Ex de mails :
Madame, Monsieur,
Abattre des coyotes, les trapper, avec une lente agonie qui s'ensuit est une véritable honte. Enfermer des renards, chiens viverrins, lapins ou tout autre animal pour une vie de souffrances et manquement au minimum de bien-être dans des élevages mouroirs au nom d'une mode inutile est inconcevable. Les conditions d'abattage : dépecé encore ou pleinement conscient ! Ces pratiques iniques doivent cesser, et je vous rappelle que plus de 1,5 millions de signatures ont été récoltés pour Une Europe Sans Fourrure.Il est effarant de ne pas privilégier les matières végétales et non polluantes (chanvre et viscose de fibres de bois, cuir de Mylo, d'ananas, fibres de kapok...)que ce soit pour la fourrure, le cuir, le duvet...).Toutes ces matières animales sont non seulement polluantes mais de plus le virus Influenza prend de plus en plus d'ampleur, avec des transmissions impliquant des espèces comme les vaches et les chats, en plus des oiseaux.Toutes ces exploitations d'animaux sont un terrain propice, et les marques en sont responsables. Stop à ces immondes souffrances animales et planétaires ! Cdt.
Vos coordonnées.
Yves Salomon : Fourrure de Finlande (renard, chien viverrin)Lapin et coyote. cuir d'agneau et de chèvre.Duvet de canard :
https://www.yves-salomon.com/products/moufles-en-tissu-technique-et-renard-noir-23waa617xxdoluc99?_pos=9&_sid=f6baf6bc7&_ss=rhttps://www.yves-salomon.com/search?q=lapin&type=product
https://www.yves-salomon.com/search?q=duvet+canard&type=product
Contact : contact@yves-salomon.com
Siège social : 3 cité Paradis 75010 Paris.
Tél : 01 78 94 29 55
Depuis plusieurs mois déjà, la fourrure a fait son grand retour, sur les podiums comme dans la rue. En version XXL ou par touches, elle est absolument partout.
Essentiellement fausse, chaque maison a sa manière de la porter : chez Chloé, on l’arbore avec parcimonie, en étole, sur les manches d’un blouson, sur le revers d’un long manteau, ou bien en grigri sur un sac. À l’opposé de la vision de la maison Alaïa, qui fait sensation avec ses immenses manteaux en fausse fourrure blanche à poil long.....: https://www.cnews.fr/culture/2025-03-09/fashion-week-de-paris-les-5-tendances-retenir-1647187
https://savoir-animal.fr/tenacite-et-devouement-pour-les-animaux/
Parvenir à une interdiction des ventes de fourrures en France, ne peut se faire qu’au niveau de l’Europe, ce à quoi nous travaillons par le biais de l’initiative Européenne Fur Free Europe avec Eurogroup for Animals. La World Trade Organization bloquerait inéluctablement cette tentative d’interdiction si un pays d’Europe à lui seul tentait un tel projet de loi. Ce fut le cas pour Israël, le seul pays au monde à avoir interdit la production (élevages) et les ventes de produits en fourrure animale en 2021. Ainsi, la Coalition Internationale Anti Fourrure (IAFC), notre partenaire a perdu près de 10 ans pour ce faire, car tous les fourreurs (et du Canada) se sont alors déplacés en Israël, se soutenant, se solidarisant les uns les autres pour bloquer le projet de loi. Il a donc fallu in fine éviter d’évoquer la fin de ” l’importation “, mais plutôt insister sur la fin des ventes. Ce qui au bout du compte revient au même puisque personne ne peut importer un produit, des produits, qui ne pourront être vendus. Sachant que la France n’accordera pas d’importance majeure à un projet d’interdiction de ventes de fourrures (et donc d’importation) en raison des intérêts économiques ne serait-ce qu’avec la Chine (pays d’où vient la majorité des produits en fourrure animale vendus chez nos marques, ainsi que l’angora de lapin), seule une initiative Européenne pourrait porter ses fruits.
Rappelons que l’Union Européenne était jusqu’en 2019 le premier importateur de fourrures de Chine : renard/chien/viverrin/vison/lapin. Grâce à la forte mobilisation anti-fourrure, notamment celle de notre association Société Anti Fourrure dans le cadre de ses campagnes annuelles animées depuis 2011, nous avons fait reculer cette industrie. La Covid y a contribué également, en raison des transmissions importantes du virus dans les élevages. Aujourd’hui c’est la Russie qui est le premier importateur de ces fourrures de Chine, bien que cela décline depuis 2021. Au Royaume Uni, le projet de loi contre les ventes de fourrures animales sera de nouveau présenté au mois de juin prochain.100 000 citoyens britanniques ont signé une pétition électronique du gouvernement et du Parlement demandant la fin de la vente de fourrure.
L’Angleterre a été le premier pays au monde à interdire ses élevages à fourrure, en 2002, fruit d’une très forte sensibilisation de nos amis militants anglais. C’est d’ailleurs avec CAFT “ Coalition pour abolir l’industrie de la fourrure ” née en 1990 que Société Anti fourrure a décidé de créer ses campagnes contre la fourrure vendue chez nos marques en France.. au total : quatorze campagne annuelles, devenant ainsi pionnière dans ce domaine.
La première marque ciblée fut Etam, notre première victoire, avec l’arrivée de FB en 2011, notre sensibilisation avait en effet provoqué un véritable tollé. Ensuite, la marque Morgan dans la liste de cette première Campagne France Sans Fourrure nous a répondu son engagement, suite à notre manifestation devant le siège de la marque
Nos campagnes ont permis à ce jour la fin de la fourrure animale chez une quarantaine de marques mais Société Anti Fourrure aura été la seule avec toujours à nos côté entre 50 et 100 manifestants au minimum à convaincre les marques et enseignes françaises, entre autres Leclerc pour laquelle notre pétition avait récolté plus de 100 000 signatures , Super U, Jacadi, Naf Naf, Damart, 123…
Chaque mois durant tout l’hiver, et même encore au printemps, voire plus, nous étions toute la journée devant les boutiques et sièges de marques, avec vidéos sur grand écrans, et mégaphone. Des militants passaient l’après-midi à sensibiliser le public portant de la fourrure, à l’aide de tracts, ce que Société Anti Fourrure n’a jamais cessé de pratiquer au quotidien depuis plus de 15 ans
Personnellement, je ne pourrai jamais passer devant une personne vêtue d’un habit avec garniture en fourrure animale sans tenter une sensibilisation, et je continuerai jusqu’à la fin de cette industrie sans nom, et même jusqu’à mon dernier souffle. Bien que ce ne soit pas évident (comme certains militants n’osaient faire), l’émotion étant toujours présente même au bout de 15 ans de combat. Car lorsque je vois une capuche, je vois le renard, ou chien viverrin… torturé, sans compter les réactions du public négatives, condescendantes parfois, voire agressives… mais qu’est-ce en comparaison de ce que subissent les animaux victimes : conditions de vie et de mort sordides, cruelles, alors que la fausse fourrure tient aussi chaud que la vraie, et reste moins polluante
Heureusement, il y eut aussi de bonnes réactions, avec un public souvent victime des étiquetages trompeurs, au cours de cette dernière décennie, qui suite à la sensibilisation s’engageait à retourner en boutique pour dénoncer l’étiquetage litigieux, ainsi qu’auprès du service de répression des fraudes. Ceci a mené à un étiquetage obligatoire, suite à tant d’années de lutte. Le combat continue…Always Keep Fighting.
Stéphanie Rossenu Présidente Société Anti Fourrure.
Marque de la semaine : Zapa
http://www.societeantifourrure.fr/2024/08/campagne-mode-sans-animaux-202425.html
Pour rappel : Zapa est la seule marque de notre campagne qui a transmis un engagement mensonger (début 2014 http://www.societeantifourrure.fr/2014/01/communique-de-presse-zapa-cesse-la.html)quant à l'arrêt de la fourrure animale. Leur site regorge de souffrances animales, avec un tas de modèles à garniture en vraie fourrure, et intérieur en plumes.
N'abandonnons pas les animaux ayant finis dépecés encore conscients pour leur fourrure, sur les portes manteaux de la marque Zapa :
renards, chiens viverrins, lapins.
Le cruel duvet de canard est aussi dans la collection, ainsi que le nom moins cruel cuir de bébé (agneau).
Ex de mails :
Madame, Monsieur,
Enfermer des renards, chiens viverrins, visons, lapins ou tout autre animal pour une vie de souffrances et manquement au minimum de bien-être dans des élevages mouroirs au nom d'une mode inutile est inconcevable. Les conditions d'abattage : dépecé encore ou pleinement conscient ! Ces pratiques iniques doivent cesser, et je vous rappelle que plus de 1,5 millions de signatures ont été récoltés pour Une Europe Sans Fourrure.Il est effarant de ne pas privilégier les matières végétales et non polluantes (chanvre et viscose de fibres de bois, cuir de Mylo, d'ananas, fibres de kapok...)que ce soit pour la fourrure, le cuir, le duvet...).Toutes ces matières animales sont non seulement polluantes mais de plus le virus Influenza prend de plus en plus d'ampleur, avec des transmissions impliquant des espèces comme les vaches et les chats, en plus des oiseaux.Toutes ces exploitations d'animaux sont un terrain propice, et les marques en sont responsables. Stop à ces immondes souffrances animales et planétaires ! Cdt.
Vos coordonnées.
Contact : serviceclients@zapa.fr
Zapa : Fourrure de
Chine (renard, chien viverrin, lapin).Cuir d'agneau.Duvet de
canard.
https://www.zapa.fr/point-or/point-or/point-or.html#search=fourrure
https://www.zapa.fr/p/veste-hancore-20940.html#search=duvet
Contact : serviceclients@zapa.fr
Siège social : Zapa, 54 Rue de Lancry, 75010 Paris.
Tél : 01 42 03 50 20.