Quelques extraits :
« Malgré le déclin
de cette industrie à l’Ouest, l’appétit de la Chine pour la
fourrure et sa capacité de production ne sont pas altérés »
se désole Jane Sarluis, représentante de l’ONG Actasia que
nous avons contactée. « Visons, Raccoon dogs ou renards, la
nouvelle que ces espèces peuvent constituer un réservoir de
Covid-19 et le risque qu’ils puissent participer à d’autres
transmissions zoonotiques n’a pas été reconnu par la Chine
et le public n’en a guère été informé », poursuit-elle.
« C’est assez
honteux de voir les campagnes de greenwashing qui
présentent, ici, la fourrure comme un produit naturel et
durable, en passant sous silence les pollutions
environnementales, l’exploitation des travailleurs et la
souffrance animale en plus des risques sanitaires », ajoute
Jane Sarluis.
« Dans ces
conditions, la mode de la fourrure risque de rester très
populaire, même si nous pensons que les données que nous
produisons et les efforts d’éducation de notre association
ont un effet indéniable. Il est probable que si l’Europe et
l’Amérique du Nord s’arrêtaient de produire et de valoriser
cette matière, les consommateurs chinois se demanderaient
pourquoi et ça pourrait avoir un effet dissuasif très
important », conclut-elle....
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