Campagne Mode Sans Animaux
Marque de la semaine : Max Mara.
Cette marque italienne n'en a pas encore fini avec l'ignominie de la fourrure, et ce malgré une campagne internationale il y a plus d'une décennie.Mais jamais nous n'avons eu de cesse de les solliciter, de maintenir la pression au noms des animaux.Le combat doit continuer, réclamons la fin de la fourrure animale, dépassée de nos jours.Aussi, le cuir, le duvet, la laine... sont également présents dans les collections.Demandons la fin de ces matières relevant de cruauté.
Cuir :
Ces animaux destinés à la consommation humaine (vaches, veaux, moutons,
agneaux) subissent d'effroyables traitements, tués sans étourdissement,
et se vident de leur sang. La pollution découlant de ces matières
animales n'a plus sa place aujourd'hui.Les tanneries de cuir, matière
importée d'Asie (Inde principalement) rejettent leurs eaux polluées de
produits toxiques comme le chlore, dans les fleuves et ruisseaux.Comme
dans les élevages à fourrure, industrie qui pèse lourdement en termes
d'émissions de C02. Le chrome et le formaldéhyde, toxique et cancérigène
sont utilisés pour empêcher la putréfaction naturelle d'une matière
organique morte, et leur seuil est souvent largement dépassé, comme en
Chine.
Duvet :
Les oies et les canards sont emprisonnés et tués dans l'industrie du
duvet.Le plumage à vif consiste à arracher un maximum de plumes et de
duvet (couche de fines et petites plumes au plus près du corps)de
l'oiseau qui en souffre énormément.
Le plumage cause des blessures : plaies ouvertes, ailes cassées suite à
la brutale manipulation brutale. Ces oiseaux sont ensuite expédiés en
abattoir pour leur consommation, où ils sont égorgés et plongés dans
l'eau bouillante.
Laine :
Les moutons et agneaux (leur laine provient principalement d'Australie)
qui survivent à cette industrie seront victimes du mulesing (peau des
fesses découpée)et castrés sans anesthésie, leur tonte relève aussi de
graves blessures.Les chèvres et les lamas (Angora, Alpaga, mohair et
cachemire )élevés dans des fermes inadaptées à leurs besoins souffrent
de ces conditions et seront abattus après usage Des enquêtes de Peta US
dévoile une cruauté sans nom :
"Ils ont aussi projeté des alpagas enceintes sur les tables.
Ils les ont attachées fermement par les pattes dans un dispositif de
contention comme un appareil de torture médiéval, leur arrachant
presque les jambes du corps.
Les alpagas se sont débattus, subissant des blessures, pleuraient et vomissaient de peur".
Les chèvres dont les cornes sont enlevées cruellement, meurent en général de froid après le rasage