jeudi 26 juin 2025

USA : projet de loi pour mettre fin à l'élevage de visons

 https://www.congress.gov/bill/118th-congress/house-bill/3783/text

Le Congrès américain a présenté un projet de loi visant à mettre fin à l'élevage de visons aux États-Unis. Connu sous le nom de « Mink: Vectors for Infection Risk in the United States Act » (Mink VIRUS Act, HR 2185), ce projet de loi vise à éliminer progressivement les élevages de visons à l'échelle nationale d'ici un an. 
 

Protéger la santé publique et la sécurité humaine en interdisant l'élevage du vison pour sa fourrure, indemniser les éleveurs lors de leur transition vers l'élevage, et à d'autres fins.
 
À LA CHAMBRE DES REPRÉSENTANTS 1er juin 2023 M. Espaillat a présenté le projet de loi suivant ; celui-ci a été renvoyé à la Commission de l'agriculture, ainsi qu'à la Commission du budget, pour une période à déterminer ultérieurement par le Président, afin que chaque cas examine les dispositions relevant de la compétence de la commission concernée. 
 
PROJET DE LOI Protéger la santé publique et la sécurité humaine en interdisant l'élevage du vison pour sa fourrure, indemniser les éleveurs lors de leur transition vers l'élevage, et à d'autres fins. Promulgué par le Sénat et la Chambre des représentants des États-Unis d'Amérique réunis en Congrès, 
 
ARTICLE 1.  
 
La présente loi peut être citée sous le titre « Loi sur les visons : vecteurs de risque d'infection aux États-Unis » ou « Loi sur le VIRUS du vison ». 
 
 ARTICLE 2. 
 
Conclusions. Le Congrès constate les constatations suivantes : (1) La pandémie de maladie à coronavirus zoonotique 2019 (« COVID-19 »), causée par le coronavirus du syndrome respiratoire aigu sévère 2 (« SRAS-CoV-2 »), se serait transmise des animaux sauvages à l’homme et aurait infecté et tué des millions de personnes dans le monde. Le SRAS-CoV-2 continue de représenter une grave menace pour la santé publique et la sécurité humaine. (2) Les visons sont très sensibles au SRAS-CoV-2, et il existe des preuves substantielles que l’homme peut transmettre le SRAS-CoV-2 aux visons élevés pour leur fourrure. Des épidémies ont été confirmées dans au moins 18 élevages de visons dans plusieurs États, et plus de 20 000 visons sont décédés de la maladie aux États-Unis. (3) Les visons peuvent transmettre une forme mutée du SRAS-CoV-2 à l’homme. De tels cas ont été confirmés au Danemark, en Pologne et aux Pays-Bas. Selon les communications publiques des Centres pour le contrôle et la prévention des maladies (CDC), il existe également des preuves que des visons d'élevage ont transmis le virus à l'homme et aux visons sauvages aux États-Unis. (4) Les pratiques de gestion et d'abattage des animaux dans les élevages de visons américains ont facilité la propagation du SRAS-CoV-2 de l'homme aux visons. Ces élevages confinent un grand nombre d'animaux à proximité les uns des autres, ce qui favorise la transmission de la maladie. Les animaux subissent également un stress extrême, ce qui augmente le risque d'excrétion et de transmission du virus sur de longues périodes. Ce risque est encore exacerbé par les pratiques d'abattage sur place, qui créent des points d'exposition supplémentaires. (5) À ce jour, des visons d'élevage ont été infectés par le SRAS-CoV-2 dans au moins 12 pays, dont les États-Unis. D'autres pays ont pris des mesures rapides et décisives pour fermer ou mettre en quarantaine les élevages de visons, abattre les animaux et adopter des lois pour faire face à cette crise. (6) L'Organisation mondiale de la Santé a reconnu des cas humains de COVID-19 associés à des visons d'élevage et à la transmission du virus des visons d'élevage à l'homme. Elle a averti que les visons d'élevage peuvent servir de réservoir au SRAS-CoV-2 et présenter un risque de transmission du virus des visons à l'homme. 
 
ARTICLE 3. 
 
Interdiction de l'élevage de visons et exigences relatives à l'euthanasie. (a) Cessation d'exploitation. — À compter d'un an après la date de promulgation de la présente loi, aucun élevage d'animaux à fourrure ne peut élever de visons. (b) Méthodes d'euthanasie indolore. — À compter de 90 jours après la date de promulgation de la présente loi, toute euthanasie de visons d'élevage, qu'elle soit effectuée pour se conformer au paragraphe (a) ou autrement, doit être effectuée de manière à : (1) répondre à la définition d'« euthanasie » spécifiée à l'article 1.1 du titre 9 du Code of Federal Regulations (ou réglementations ultérieures) ; et (2) est classé comme « acceptable » par la version la plus récente des Directives de l'American Veterinary Medical Association (AVMA) pour l'euthanasie des animaux, publiées au moment de l'euthanasie, sans égard à la conformité de l'euthanasie avec d'autres directives, notamment les Directives de l'AVMA pour le dépeuplement des animaux. (c) Sanctions.— (1) SANCTION POUR DÉFAUT DE CESSATION D'EXPLOITATION.— Toute personne contrevenant au paragraphe (a) s'expose à une sanction civile pouvant aller jusqu'à 10 000 $ par jour où l'élevage d'animaux à fourrure ne se conforme pas aux exigences de ce paragraphe. (2) SANCTION POUR ÉLEVAGE NON CONFORME DE VISON.— Toute personne contrevenant au paragraphe (b) s'expose à une sanction civile pouvant aller jusqu'à 10 000 $ par vison éliminé de manière non conforme aux exigences de ce paragraphe. (d) Effet sur la préemption. — Le présent article ne saurait être interprété comme préemptant ou limitant toute exigence d'une loi ou d'un règlement d'un État ou d'une subdivision politique d'un État plus restrictive que les exigences du présent article. 
 
ARTICLE 4. Programme de paiement. (a) Établissement. — Au plus tard 180 jours après la date de promulgation de la présente loi, le secrétaire à l'Agriculture (désigné dans le présent article par le « Secrétaire ») établit et met en œuvre un programme (désigné dans le présent article).




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